Annonce spéciale philanthropique
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L’honorable René Dussault donne un million de dollars à l’Université Laval pour perpétuer ses implications sociales
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Un demi-million de dollars sera remis à la Faculté de droit
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Fier de pouvoir contribuer au développement de son alma mater, M. Dussault fait un don d’un demi-million de dollars à la Faculté de droit et un autre 500 000 $ à la Faculté de médecine pour développer une société plus juste, inclusive et en santé. Ce don exceptionnel lui permettra de poursuivre deux combats qu’il a menés de front durant plusieurs années, soit le respect et l’inclusion des communautés autochtones et la sensibilisation au don et à la transplantation d’organes.
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Portrait de René Dussault
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L’homme, le juriste d'État, le haut fonctionnaire et le juge
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Amateur de Jules Verne depuis sa tendre enfance, René Dussault a toujours été fasciné par les différentes cultures et les lois civiles qui régissent les civilisations. Diplômé en droit de l’Université Laval en 1962, René Dussault a poursuivi ses études en Angleterre à la London School of Economics, où il a obtenu un doctorat en droit administratif en 1965.
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Nommé sous-ministre de la Justice en 1977, René Dussault y laisse un souvenir durable, notamment auprès des juristes de l'État, dont il s’est engagé à garantir l’intégrité du travail.
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Dans les années 1990, alors qu’il est juge à la Cour d’appel, M. Dussault s’illustre sur la scène canadienne en coprésidant la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada. Dans le cadre d’un mandat très vaste, il a su lever, avec son collègue Georges Erasmus, les barrières entre les cultures et trouver des solutions durables, en plus de promouvoir l’éducation et la santé des jeunes autochtones. Le rapport de cette commission, qu’il cosigne en 1996, contribue à améliorer les relations entre les gouvernements fédéral et provinciaux et les nations autochtones du Canada.
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À titre de juriste d'État, de haut fonctionnaire et de juge, il a mis en avant des solutions administratives, législatives et judiciaires, justes et équitables, qui ont contribué à transformer le visage du Québec. Au cours de sa carrière, il a signé et cosigné un grand nombre de publications, dont le Traité de droit administratif, un ouvrage reconnu partout au pays.
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Pour le plaisir ou dans le cadre de son travail, René Dussault a parcouru les cinq continents pour aller à la rencontre des autres et s’inspirer de ce qui se fait de meilleur dans le monde. Il aime comprendre, analyser et proposer des solutions. Il est d’ailleurs reconnu pour avoir posé les pierres d’assise de nombreux débats entourant des questions d’équité sociale, d’éducation et de santé publique.
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Son apport exceptionnel au droit et au système de justice du Québec et du Canada lui a valu de nombreux prix et distinctions, dont :
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- Médaille du Barreau du Québec (1987);
- Médaille Vanier de l'Institut d'administration publique du Canada (1998);
- Doctorat honoris causa en droit décerné par les Universités York (1992), Dalhousie (1997) et McGill (2015);
- Prix des Assises de l'Association du Barreau canadien (2001);
- Médaille du Conseil des tribunaux administratifs (2006);
- Titre d’Officier de l’Ordre national du Québec et de l’Ordre du Canada (2010);
- Titre d’Officier de l’Ordre de la Pléiade (2010).
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Véritable humaniste, René Dussault a consacré les 50 années de sa carrière à promouvoir les valeurs d'égalité sociale et de justice civile.
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«Ma mobilisation profonde pour donner à l’Université Laval résulte de ma conviction que la réussite n’a de sens que si on contribue à la communauté, mentionne le juge à la retraite. L’éducation a des vertus transformationnelles tant pour les jeunes que pour la société elle-même», explique-t-il.
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Les nouvelles générations de juristes devront s’adapter au monde en constante évolution et trouver des solutions aux nouveaux enjeux de société. Pour ce faire, M. Dussault encourage la voie de la formation continue et de l’interdisciplinarité. «Elles permettent une ouverture d’esprit qui est le moteur de la vigueur intellectuelle. Les apprentissages stimulent la curiosité et la créativité et permettent de sortir des sentiers battus». Il leur demande également de s’engager personnellement dans les causes qui leur sont chères.
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Respect des traditions et de la culture autochtones
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Création de la Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit
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Grâce à ce don de 500 000 $, l’Université Laval est fière de créer la Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit, dont la titulaire est la professeure Kathy Bellefleur, membre de la Nation innue. Cette chaire, qui sera rattachée à la Faculté de droit, contribuera à la bonification de la formation des étudiantes et étudiants en leur permettant de s’initier aux traditions juridiques autochtones et de les comprendre dans un esprit d’ouverture.
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La Chaire soutenue par M. Dussault a pour mission d’enrichir les programmes de la faculté en y incluant les savoirs et les perspectives autochtones sur le fait normatif. Son engagement permettra de former des juristes possédant une fine compréhension des différents ordres juridiques québécois et autochtones. La Faculté mettra ainsi de l’avant les visions et approches qu’ont ces ordres sur des notions communes comme la naissance de l’enfant, la filiation, l’adoption, la protection de l’enfance, le territoire, la propriété, la succession ou encore la mort.
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«Ce programme unique permettra aux étudiants autochtones et non autochtones de mieux comprendre pourquoi il est important d’inclure la culture et les traditions ancestrales dans la formation de la relève en droit. Je souhaite qu’à terme ce programme favorise une égalité véritable entre les peuples des Premières Nations et l’ensemble des sociétés québécoise et canadienne», mentionne M. Dussault.
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Arrivée de la professeure Kathy Bellefleur à la Faculté de droit
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Nouvellement professeure en droit civil et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit, Kathy Bellefleur se dit honorée de pouvoir contribuer à ce nouveau projet majeur et structurant.
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Diplômée en droit de l’Université Laval, Kathy Bellefleur a poursuivi son parcours universitaire à l’Université de Montréal, où elle a obtenu une mention d’excellence pour sa maîtrise. Ses travaux s’intéressent aux théories de la propriété, au droit des biens, au droit comparé et aux traditions autochtones. Sa thèse de doctorat, entreprise à l’Université McGill, examine les fondements de la propriété en établissant des ponts conceptuels entre la tradition de droit civil et la tradition innue.
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«Je perçois mon implication comme professeure à la Faculté comme étant complémentaire aux forces y étant déjà présentes. C’est en cultivant des valeurs axées sur le bien-être collectif et le respect mutuel que l’on contribuera à former des avocats, des juristes, des notaires et des chercheurs qui, à leur tour, forgeront la société de demain. J’espère personnellement voir plus de jeunes issus des Premières Nations poursuivre leurs rêves, prendre leur envol et ainsi enrichir le monde de leur perspective unique», évoque-t-elle.
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La professeure Bellefleur a reçu, durant son parcours, plusieurs bourses prestigieuses. Son expertise et son apport seront significatifs pour la Faculté de droit et pour l’Université Laval, qui souhaitent favoriser l’émergence de leaders parmi les jeunes étudiantes et étudiants autochtones.
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Entrevue avec Anne-Marie Laflamme, doyenne de la Faculté de droit
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- Que représente ce don pour la Faculté de droit?
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«Ce don nous permet de concrétiser des projets très importants qui sont au cœur des orientations stratégiques de notre faculté. Répondant à l’appel à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, nous voulons intégrer, dans la formation des juristes, des enseignements sur les peuples autochtones, leur histoire, leurs cultures et leurs traditions. De plus, nous souhaitons favoriser le recrutement, l’intégration et la réussite des étudiants autochtones dans nos programmes.
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Par sa contribution, M. Dussault nous permet d’avancer résolument vers l’atteinte de ces objectifs, en nous fournissant les moyens de nos ambitions. Ce don est particulièrement significatif parce qu’il provient d’un diplômé prestigieux qui a contribué de façon tangible et remarquable à la réconciliation avec les peuples autochtones. La création de la Chaire et le recrutement de la professeure Kathy Bellefleur, également diplômée de notre faculté, permettent de poursuivre l’oeuvre du donateur, dans une perspective innovante et tournée vers l’avenir.»
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- Quelles retombées concrètes espérez-vous avoir grâce à la création de la Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit?
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«Nous espérons développer un leadership pédagogique qui permettra de mieux former les juristes. Il faut non seulement les sensibiliser aux injustices subies par les peuples autochtones, mais il faut aussi les initier à leurs traditions, à leurs cultures et à leurs modes normatifs.
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C’est un projet ambitieux qui requiert, en amont, des travaux de recherche, de même qu’une approche collaborative. Il faudra, notamment, développer des outils pédagogiques propres aux nations autochtones, afin qu’elles soient parties prenantes de notre démarche.»
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- La Faculté de droit a la chance d’avoir, parmi son corps professoral, des experts en droits des peuples autochtones. Comment percevez-vous l’arrivée de la professeure Kathy Bellefleur au sein de l’équipe?
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«Nous sommes ravis de l’arrivée de la professeure Kathy Bellefleur au sein de notre équipe. Par ses travaux de recherche et son appartenance à la Nation innue, elle apporte une expertise et une expérience uniques qui viennent compléter avantageusement celles des autres membres de notre corps professoral. Nous avons effectivement la chance de pouvoir compter sur plusieurs chercheurs et chercheuses dont les travaux s’intéressent aux peuples autochtones. Par exemple, la professeure Geneviève Motard est une spécialiste réputée en matière de droits politiques et territoriaux des peuples autochtones. La professeure Fannie Lafontaine a agi comme observatrice civile indépendante dans l’enquête sur des allégations de conduite criminelle de policiers contre des Autochtones à travers le Québec. Ces collègues, et plusieurs autres, apporteront leur contribution à la réussite de notre projet.»
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Aujourd’hui, nous exprimons à monsieur René Dussault nos sincères remerciements pour sa générosité et son engagement auprès des nouvelles générations de juristes afin qu’ils puissent intégrer dans leur pratique les différents ordres juridiques québécois et autochtones et ainsi favoriser une égalité véritable entre les peuples des Premières Nations et l’ensemble des sociétés québécoise et canadienne.
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Merci, monsieur Dussault!
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Envie de contribuer à votre alma mater?
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Vous avez des questions sur un fonds en particulier? Vous voulez en savoir plus sur les projets de votre faculté? Je suis là pour vous aider et vous conseiller sur les meilleures façons de soutenir votre faculté.
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Élodie Loes Directrice, développement philanthropique, Faculté de droit La Fondation de l'Université Laval - Développement et relations avec les diplômés T 581 888-4331 | 418 656-2131, poste 417962 Pavillon Charles-De Koninck, bur. 2235, 1030, avenue des Sciences-Humaines, Québec (Québec) G1V 0A6
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